Pourquoi me remettre au centre de ma vie me permet de réussir ma vie professionnelle (et personnelle)

Comme pour la majorité d’entre nous, la première partie de ma vie a été dédiée à ma « phase de construction » : mon enfance, prendre ma place dans le cercle familial, le développement de ma vie sociale, ma vie amoureuse, l’entrée dans la vie professionnelle, puis la phase de « stabilisation », avec le développement de ma vie pro, l’amour, les enfants, la maison…

En 2017, j’ai eu un brusque changement de vie. En 3 mois, j’ai quitté une société dans laquelle je travaillais depuis 20 ans, mon cercle social en région parisienne, et mon mari.

3 des grands piliers de ma vie ont vacillé. C’était violent.

 Parce que c’est dans ma « phase de construction » ou ma « phase de stabilisation », il y a un élément que je n’avais pas pris en compte.

Un élément qui fait toute la différence : ma relation avec moi.

A ne pas me prendre en compte, j’ai abdiqué ma vie. 

J’ai laissé à d’autres le soin de décider.

Toute ma vie, j’ai essayé de répondre à ce que mon entourage attendait de moi.

J’ai sincèrement essayé d’être une bonne fille pour mes parents ; j’ai sincèrement essayé d’être une bonne épouse pour mon mari ; j’ai sincèrement essayé d’être une bonne collaboratrice pour mon patron, mon entreprise, d’être une bonne mère pour mes fils, une amie à l’écoute, une voisine sympa… Bref, un être social qui s’insère socialement bien.

Et en 2017 j’ai craqué. 

Depuis je reconstruis tout, mais en me mettant au centre.

• Se mettre au centre, ça ne veut pas dire ne penser qu’à soi sans se soucier des autres.
• Se mettre au centre ça veut dire que si je nourris mes besoins en priorité, je suis totalement disponible pour nourrir les besoins de l’autre ensuite. Sans frustrations.

J’ai aujourd’hui un nouveau métier, et tous les matins je me lève avec tellement de plaisir ; Et ça a changé ma vie ! Et je sais que je contribue à la vie de mes clients pour qu’au aussi ses sentent au centre de la leur.

J’ai reconstruit de nouvelles relations avec mes fils, moins dans une éducation descendante, mais davantage dans le partage; cette éducation je la partage avec mon ex-mari, nos relations sont sereines, basées sur une confiance mutuelle, l’intérêt de nos enfants, mais aussi le nôtre (parce que pour nous aussi c’est quand même beaucoup plus sympa) ; 

Mes « anciens » amis ont été plus présents que jamais dans les moments difficiles, tout comme les moments de joie; et mes « nouveaux » amis sont venus enrichir ma vie.

Aujourd’hui, je ne cherche plus à correspondre à ce qu’« on » attend de moi, mais à ce qui est important pour moi.

En me mettant au centre, je sais prendre ma place. Dans chacun des domaines de ma vie, je suis en mesure de me demander si en disant oui à la demande de l’autre, je me dis oui à moi.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est qu’en me mettant au centre de ma vie, mes rapports avec les autres ont totalement changé. Avant je n’osais pas dire, j’avais souvent tendance à faire des reproches et à subir. En me mettant au centre, je suis devenue assertive, j’ai appris à dire les choses, agréables ou moins agréables et à me sentir libre. Communiquer d’égal à égal. Prendre ma place.

Je partage ce bout de ma vie, car je sais que pour beaucoup d’entre nous, nous n’avons pas été élevés avec l’idée de nous mettre au centre. Nous avons été élevés avec la conviction de nous mettre en retrait pour correspondre à ce que la société attend de nous.

Alors si vous aussi, vous avez la sensation de subir, pensez à vous mettre au centre.